| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7380.74 | +0.92% | -2.15% |
| Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
| Auris Gravity US Equity Fund | 32.90% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.82% |
| Pictet TR - Atlas | 8.61% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 8.53% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 5.90% |
| Exane Pleiade | 5.84% |
| Sanso MultiStratégies | 5.43% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 4.64% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.47% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.42% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.35% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.81% |
| H2O Adagio | 0.67% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.67% |
| Vivienne Bréhat | -9.56% |
Vous avez aimé la Chine ? Vous adorerez l’Inde selon ce gérant...

Pourquoi parler de l’Inde ?
Globalement, la dette des pays émergents converge vers celle des pays développés qui ne fait qu’augmenter dans le contexte post-covid (conséquence des grandes mesures de relance). Cependant, l’Inde a une dette relativement faible (69% en 2018) et stable.
Les réformes structurelles et administratives entreprises par Narendra Modi ont permis de grandement faciliter l’activité économique. En effet, au classement « Doing Business » de la Banque Mondiale, l’Inde est passée en 4 ans de la 134ème place à la 63ème (sur 190). Par ailleurs, la roupie indienne est assez peu volatile face au dollar par rapport à d’autres devises émergentes et la politique monétaire indienne est plutôt accommodante.
Des décisions fortes du gouvernement Modi
Le 12 mai dernier, dans le contexte du déconfinement, le premier ministre Modi a annoncé un programme de soutien à l’économie de grande ampleur (« Self Reliant India »). Le projet vise à rendre l’Inde plus autonome et à réduire sa dépendance aux importations. Un mois plus tard, dans un contexte de tensions entre l’Inde et la Chine, des mesures de rétorsions ont été prises envers les importations chinoises. Le gouvernement indien a aussi mis en place des sanctions sur des entreprises chinoises comme TikTok ou WeChat.
Certains observateurs ont alors pu penser que Modi le libéral devenait protectionniste. Pour Isabelle Saint-Mézard, ce n’est pas le cas. Selon elle, le programme Self Reliant India n’est pas une fermeture à la mondialisation. C’est plutôt la réaffirmation pour l’Inde de devenir un pôle manufacturier d’envergure mondiale et renvoie ainsi au programme Make In India.
Par ailleurs, l’Inde reste soucieuse d’accueillir les investissements étrangers. Pour cela, elle cherche à se positionner favorablement pour capter les investisseurs souhaitant se découpler de la Chine. Dans cette perspective, des incitations ont été mises en place comme par exemple des baisses d’impôts (-17%) pour les entreprises ou un programme de subventions pour la production de smartphone. Pour la chercheuse, l’Inde est dans une logique de montée en gamme en cherchant à mieux s’insérer dans la mondialisation. Cela expliquerait la dureté des mesures de rétorsions prises vis-à-vis de la Chine.
Est-ce que les mesures de rétorsions seront durables ?
Pour Isabelle Saint-Mézard, il s’agit de nuancer. En effet, certaines entreprises indiennes dépendent des approvisionnements chinois. Dans des secteurs stratégiques comme les infrastructures, le développement de la 5G ou encore les biotechnologies, l’Inde ne jouera pas la carte de la rétorsion.
En revanche, par ces mesures et l’ampleur du programme Self Reliant India, l’Inde entend bien se positionner comme une alternative dans la perspective d’une redistribution des chaînes de valeurs hors de Chine.
Alors, faut-il investir en Inde ?
Les GAFAM ont depuis quelques années saisi le potentiel de l’Inde et y investissent de plus en plus. Facebook a par exemple investi dans JIO (télécommunications) a hauteur de 6 milliards de dollars environ. Google et Amazon ne sont pas en reste avec respectivement 10 et 1 milliards de dollars d’investissements dans l’économie digitale indienne. En plus de mettre en évidence le potentiel de ce secteur de l’économie indienne, ces investissements sont aussi le signe d’une coopération qui se renforce entre les États-Unis et l’Inde.
Selon Foxconn, un des principaux assembleurs d’Apple, la Chine n’est plus l’usine du monde. Dans la diversification des chaînes de production, l’Inde apparaît comme la principale alternative. Selon Kevin Net, cette réduction de la dépendance à la Chine peut aussi se voir ailleurs comme dans le secteur pharmaceutique. Pour le gérant, l’émergence d’une classe moyenne indienne va favoriser plusieurs thématiques comme l’automobile ou l’inclusion financière.
Un autre grand secteur est celui des infrastructures, clé pour attirer les entreprises étrangères. Le gouvernement Modi a d’ailleurs annoncé un grand plan d’infrastructures pour l’Inde qui essaie de mettre en place tout ce qu’il faut pour accueillir les investisseurs étrangers. Enfin, pour le gérant, la guerre commerciale USA-Chine devrait aussi bénéficier à l’Inde.
En conclusion, pour EDRAM, l’Inde apparait comme un grand thème d’avenir en matière d’investissement.
Pour en savoir plus sur EdR India et les fonds Edmond de Rothschild AM, cliquez ici.
Copyright H24 Finance. Tous droits réservés.
DNCA Finance : l'interview "sportive H24"
Episode 7 avec Benjamin Leneutre, Responsable Distribution chez DNCA Finance...
Publié le 25 février 2025
Test 17-02-25
Ceci est une accroche, je souhaite la tester pour voir le rendu live
Publié le 17 février 2025
Votre semaine en un clin d’œil...
Voici vos événements pour la semaine du 13 janvier 2025.
Publié le 13 janvier 2025
Buzz H24
| Pour en savoir plus, cliquez sur un fonds | |
| Lazard Convertible Global | 7.29% |
| M Global Convertibles SRI | 4.43% |
