| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
|---|---|---|
| 7380.74 | +0.92% | -2.15% |
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| Auris Gravity US Equity Fund | 32.90% |
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.82% |
| Pictet TR - Atlas | 8.61% |
| AXA WF Euro Credit Total Return | 8.53% |
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 5.90% |
| Exane Pleiade | 5.84% |
| Sanso MultiStratégies | 5.43% |
| Candriam Bonds Credit Alpha | 4.64% |
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.47% |
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.42% |
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.35% |
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.81% |
| H2O Adagio | 0.67% |
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.67% |
| Vivienne Bréhat | -9.56% |
🥶 Le principal danger des pays nordiques n'est ni le froid, ni les ours…
Ce qu'il faut retenir :
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Les pays nordiques ont surperformé le Vieux Continent en 2021.
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Le danger qui guette à présent la reprise est le risque de surchauffe des économies.
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Mais ce rebond économique spectaculaire s’appuie sur un soutien monétaire et fiscal, accompagné d’une bonne reprise de la consommation des ménages, et les finances publiques sont saines.
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En revanche​, l​​​es pays nordiques risquent d'atteindre leur capacité de production maximale.

Environnement macroéconomique
Si les effets de la pandémie se font toujours ressentir, le nouveau variant Omicron, plus contagieux mais moins létal, ne devrait être qu’un léger contre temps au rebond économique mondial. L’inflation fait elle aussi son grand retour, à des niveaux au plus haut depuis des dizaines d'années. La hausse des prix a été exacerbée par la flambée des matières premières et de l’énergie, associée aux perturbations dans les chaînes d’approvisionnement.
C’est du côté des États-Unis que la pression se fait sentir le plus fortement (+7% en décembre). Avec une augmentation des salaires et une diminution de la demande de travail, les craintes d’une boucle prix/salaire se confirment. Sur le Vieux Continent, l’inquiétude gagne aussi les marchés. Cependant, et malgré une forte hausse des prix de l’énergie, la situation reste moins alarmante qu’aux USA. Idem sur le marché du travail.
D’un point de vue de la politique monétaire, les banques centrales changent leur fusil d’épaule et le ton monte face à une inflation galopante. La Réserve Fédérale a déjà annoncé plusieurs hausses de taux pour 2022 ainsi que la réduction de la taille de son bilan. A contrario, la BCE adopte une approche plus modérée. Si elle compte arrêter son programme d’urgence face à la pandémie en mars prochain, une remontée des taux ne devrait pas être pour tout de suite.
Focus sur les pays nordiques : Norvège, Danemark, Finlande, Suède
Soutenus par une politique sanitaire moins restrictive que leurs voisins, les pays nordiques ont surperformé le Vieux Continent en 2021. En revanche, les analystes de Nordea mettent en garde sur le danger qui guette à présent la reprise : le risque de surchauffe des économies.
Ce rebond économique spectaculaire s’appuie sur un soutien monétaire et fiscal, accompagné d’une bonne reprise de la consommation des ménages. De plus, les finances publiques sont saines après avoir traversé la crise sans recours massif à la dépense publique. Le Danemark a d’ailleurs réussi le lancement de son émission d'obligations souveraines vertes (destinées à financer la transition énergétique du pays), avec une forte demande de la part des investisseurs.
Deux économies ont particulièrement bien performé grâce à leurs exportations : la Norvège et le Danemark. La première est l'une des grandes gagnantes de la crise énergétique, avec des ventes de pétrole et de gaz qui ont décollé dans le sillage de la flambée des prix de l’énergie. La seconde a, quant à elle, bénéficié d’une très forte demande de produits et services liés à la transition écologique, dont bon nombre d’entreprises danoises sont leaders.
En revanche, si les taux de chômage sont au plus bas, l’offre de travail est au plus haut et les entreprises font face à des difficultés majeures pour recruter. Cet environnement entraîne une pression à la hausse sur les salaires, mais pas de manière homogène. Les entreprises suédoises ont préféré ne pas recruter plutôt qu’augmenter trop fortement les salaires, tandis qu’en Norvège, la crise est telle que les principaux syndicats demandent une augmentation de près de 5% des salaires. Les pays nordiques risquent d'atteindre leur capacité de production maximale, difficile donc de poursuivre sans une augmentation des salaires qui réduirait les marges et entraînerait une baisse de compétitivité.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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