| CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd | 
|---|---|---|
| 7380.74 | +0.92% | -2.15% | 
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| Auris Gravity US Equity Fund | 32.90% | 
| Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.82% | 
| Pictet TR - Atlas | 8.61% | 
| AXA WF Euro Credit Total Return | 8.53% | 
| Cigogne UCITS Credit opportunities | 5.90% | 
| Exane Pleiade | 5.84% | 
| Sanso MultiStratégies | 5.43% | 
| Candriam Bonds Credit Alpha | 4.64% | 
| DNCA Invest Alpha Bonds | 3.47% | 
| Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.42% | 
| Syquant Capital - Helium Selection | 3.35% | 
| Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.81% | 
| H2O Adagio | 0.67% | 
| M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.67% | 
| Vivienne Bréhat | -9.56% | 
Une sortie par le haut ?
	
	Christophe Morel (Chef économiste de Groupama AM) a fait un point sur la conjoncture économique et a donné son scénario de sortie par le haut.
	
Sur la période récente, le second confinement n’est pas de même nature que le premier. Tandis que le premier était systémique, avec un confinement global, le second est plus différencié. La stratégie de reconfinement n’est pas la même selon les pays, ce qui entraîne un choc moins symétrique que précédemment.
	Un confinement d’automne moins pénalisant que celui de printemps.
	
Selon une enquête réalisée par la Banque de France auprès des entreprises, la baisse du taux d’activité serait très limitée dans les secteurs de l’industrie et de la construction. Cependant dans les services, cette baisse est plus disparate et essentiellement concentrée sur la restauration l’hébergement et les loisirs. Au global et en prenant comme référence 100% d’activité avant la crise, le taux d’activité a chuté à 70% au printemps. Il est ensuite fortement remonté pour atteindre 95% en octobre. En novembre, l’économiste estime une baisse globale qui devrait ramener le taux d’activité à 90%.
Le rebond du PIB en France au 3ème trimestre (+18,2%) a été aussi violent que la chute du second trimestre (-13,7%), c’est ce que le gérant qualifie de volatilité conjoncturelle. Au 4ème trimestre, un retour en récession semble inévitable, avec une contraction du PIB estimée entre -2% et -4%. Le 1er trimestre 2021 devrait également rester en territoire négatif ou se placer juste au-dessus de la ligne de flottaison. Le rattrapage au niveau de la croissance ne devrait s’opérer qu’à partir du second trimestre 2022.
De plus, dans cet environnement conjoncturel, la France sera plus marquée que d’autres pays par sa forte spécialisation dans l’aéronautique et dans le tourisme.
	Un scénario de sortie par le haut.
	
Dans les pays de l’OCDE, la consommation de biens est revenue au-dessus de ses niveaux d’avant crise.
Pourquoi ce rebond aussi fort ?
	
	
- Les mesures d’urgence ont soutenu le pouvoir d’achat des ménages.
 
- La baisse de la consommation au niveau des services s’est reportée sur les biens.
 
De l’autre côté, la production rebondit mais reste très en retard. Tandis que la consommation devrait continuer, la production devrait petit à petit combler son retard, ce qui constitue un « élastique conjoncturel positif » selon l’économiste.
D’autres éléments ne doivent également pas être sous-estimés :
- L’impulsion budgétaire est proche de 15% du PIB dans les pays développés et devrait avoir un effet multiplicateur sur la croissance.
 
- Les plans de soutien comportent des dépenses d’investissement.
 
- Les visibilités monétaire et fiscale restent positives puisque pas de perspective de resserrement.
 
- La relance est synchrone dans tous les pays.
 
De plus, le risque déflationniste semble écarté pour deux raisons :
- Les politiques économiques sont reflationnistes et allongent l’horizon en essayant de relever la croissance nominale.
 
- Les banques centrales sont plus tolérantes par rapport à l’inflation.
 
Cette crise a également été un prétexte pour un changement de dogme. La nouvelle architecture de la politique économique semble plus équilibrée, entre politique monétaire et budgétaire.
Cette crise est une opportunité pour financer les transitions, qu’elles soient environnementales, numériques ou démographiques. Ces enjeux de long terme ne peuvent être affrontés avec une vision financière de court terme. Dans le monde d’avant, les liquidités étaient massivement injectées et l’endettement au plus haut, contribuant à un processus de zombification de l’économie (soutien d’entreprises insolvables). Aujourd’hui, oui il y a une injection de liquidités, oui il y a une hausse de la dette mais pour répondre aux défis futurs. Il devrait ainsi y avoir un choc de réallocation, des entreprises vont disparaître mais cela sera fondamentalement positif.
Selon Christophe Morel, le scénario est positif. Conjoncturellement, il y a un fort besoin de rattrapage, avec un élastique conjoncturel positif. Il est ainsi urgent de produire et de stocker à nouveau. Les politiques économiques devraient avoir des effets multiplicateurs sur la croissance et ne doivent pas être sous-estimées. Sur la vision fondamentale, le coronavirus est une opportunité de répondre aux défis de long terme et de réviser l’architecture de la politique économique.
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