En premier lieu, la société s’intéresse au High Yield européen où elle identifie des taux rendements attractifs.

Millesima 2021, son fonds obligataire haut rendement à échéance ouvert jusqu’au 30 juin 2016, a d’ailleurs levé plus de 220 millions d’euros.

« Il a pour objectif d’aller chercher du 5% brut soit 3,80% pour vos clients » explique Michel Dinet, Responsable partenariats Distribution.

Edmond de Rothschild AM gère désormais plus de 2 millliards d’euros sur les fonds de portage.

Malgré une poursuite attendue de la volatilité, la société de gestion recommande de conserver le fonds « phare », EdR Tricolore Rendement, pour son potentiel à délivrer de la performance dans les années à venir.

Le gérant du fonds Pierre Nebout a d’ailleurs exposé ses principales convictions macroéconomiques :

• Le cycle haussier américain est long, mais sa fin est plutôt reportée à 2017/2018.

• Ce sera très violent en cas de Brexit : au moins 10/15% de baisse. Il y a eu un précédent sur une sortie de l’Union Européenne : le Groenland, et cela a mis deux ans à être "détricoté".

• Pas d’inquiétude sur l’Espagne mais cela s’annonce plus compliqué en Italie.

EDRAM propose également un fonds lancé en 2013 et désormais disponible sur les plateformes : Edmond de Rothschild Fund Income Europe.

C’est un fonds patrimonial de stock-picking dont la poche actions (jusqu’à 50% du portefeuille) est co-gérée par Pierre Nebout.

Le fonds est investi pour au moins 50% de l’actif dans des obligations d’entreprises européennes sans contrainte de notation ou de taille.

La thématique « income » reste donc intéressante pour la société de gestion.

Michel Dinet nous rappelle par ailleurs de bien prendre en compte les dividendes réinvestis dans les indices actions : « Le CAC 40 sans les dividendes, c’est comme l’immobilier sans les loyers. »

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