CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7380.74 | +0.92% | -2.15% |
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Auris Gravity US Equity Fund | 32.90% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.82% |
Pictet TR - Atlas | 8.61% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 8.53% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 5.90% |
Exane Pleiade | 5.84% |
Sanso MultiStratégies | 5.43% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 4.64% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.47% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.42% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.35% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.81% |
H2O Adagio | 0.67% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.67% |
Vivienne Bréhat | -9.56% |
Inflation : des impacts importants sur l'obligataire...
Que se passe-t-il sur l’inflation ?
Thomas Prince
Après une décennie d’inflation trop basse où les banques centrales ont continuellement lutté contre le risque de déflation – on parlait alors d’une période de Grande Modération – l’inflation est de retour.
Cette période d’inflation a d’abord été anticipé comme courte et transitoire. Mais l’évolution de l’environnement géopolitique avec l’invasion Russe en Ukraine et la persistance des goulots d’étranglement liés au Covid, notamment en Chine, l’ont rendu persistante au point que les risques « d’effets de second tours » se sont concrétisés.
Ce phénomène se traduit par une inflation plus résiliente, moins sensible à l’éventuelle baisse des prix du gaz ou du pétrole, et plus susceptible d’enclencher des boucles auto réalisatrices – c’est le fameux « désancrage des anticipations d’inflation » tant redouté par les Banquiers Centraux.
Ce n’est pas tout, ces évènements coïncident avec un changement de paradigme majeur sur l’inflation : En effet, nous sortons d’une période d’inflation trop basse où l’énergie ne coutait pas grand-chose et où il était possible de produire à faible coût en Chine, pour entrer dans une période où de grandes transitions - démographique, écologique et géopolitique – vont probablement ancrer l’inflation à des niveaux plus importants.
Comment réagissent les Banquiers Centraux ?
Thomas Prince
Durant la Grande Modération, face au risque de déflation, nous avons vécu 14 ans de baisse de taux et plus de 8 ans de taux négatifs dans la zone euro. La BCE est également intervenue massivement sur le front de la liquidité en achetant de nombreux titres obligataires – le fameux Quantitative Easing – mais aussi par des opérations de refinancement du système bancaire – les TLTRO (Targeted Longer-Term Refinancing Operations).
Face au retour de l’inflation et au risque de perte de contrôle, la BCE n’a d’autre choix que de normaliser sa politique monétaire en remontant rapidement ses taux et en stoppant ses achats d’actifs. Cela va d’abord lui permettre de ne plus soutenir l’inflation en passant d’une posture accommodante à une posture neutre pour ensuite lui permettre de mettre en place une politique monétaire restrictive, en montant encore ses taux et, pourquoi pas, en réduisant la liquidité.
Cette phase dite de normalisation est en cours et pourrait durer jusqu’à au moins l’année prochaine.
Cette normalisation peut-elle provoquer une récession ? Et entraîner une baisse des taux ?
Thomas Prince
Pas de notre point de vue. D’abord parce que la récession qui s’annonce en réaction à la normalisation des politiques monétaires devrait être d’une ampleur et d’une durée limitée. Principalement parce que les états vont devoir investir pour financer les transitions incontournables auxquelles nous faisons face : le soutien aux entreprises va donc être important, ce qui limitera le ralentissement de l’économie et l’impact sur le marché du travail.
Donc, dans un contexte de matérialisation des effets de second tour et notamment de la hausse des salaires aux USA et en Europe, les banquiers centraux vont devoir sacrifier de la croissance à court terme pour garder l’inflation sous contrôle et donc préserver la croissance à moyen terme. Finalement, entre deux maux les banquiers centraux choisissent le moindre !
Il est probable que la BCE face une pause dans ses hausses de taux à la fin de l’année, mais elles pourraient donc reprendre après quelques mois.
Quels impacts sur les marchés obligataires ?
Thomas Prince
Très logiquement les rendements offerts remontent significativement. Bien entendu, les hausses de taux se retranscrivent quasi directement dans la rémunération des obligations. D’ici la fin d’année, si les hausses de taux attendus par le marché se concrétisent, les fonds monétaires pourraient offrir des rendements instantanés supérieurs à 2%.
Nous observons aussi une reconstitution de primes de terme sur toute la courbe crédit avec des obligations haut rendement qui permettent déjà aujourd’hui de capter des rémunérations supérieures à 5% ou 6%. La volatilité est donc très importante, d’autant que l’incertitude persiste sur le niveau de taux final des banques centrales.
Reste que dans cet environnement, nous pensons que les rendements offerts sur le marché du crédit sont probablement plus en phase avec les fondamentaux. Les mouvements sont d’ailleurs parfois exagérés et source d’opportunités.
Pour nous gérants obligataires, ce contexte est propice à la génération de la valeur.
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