CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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Auris Gravity US Equity Fund | 32.90% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.82% |
Pictet TR - Atlas | 8.61% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 8.53% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 5.90% |
Exane Pleiade | 5.84% |
Sanso MultiStratégies | 5.43% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 4.64% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.47% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.42% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.35% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.81% |
H2O Adagio | 0.67% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.67% |
Vivienne Bréhat | -9.56% |
🚨 Ukraine : les marchés s’inquiètent...
Le point sur la situation avec Frédéric Rollin, Conseiller en Stratégie d'Investissement chez Pictet Asset Management
LES DEMANDES DE LA RUSSIE
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Un engagement juridique selon lequel l'Ukraine ne rejoindra jamais l'OTAN.
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Un engagement de non-extension de l’OTAN aux anciennes républiques soviétiques, comme la Géorgie.
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L’interdiction pour l'OTAN de déployer des forces armées dans les pays d'Europe centrale et orientale qui l’ont rejoint après 1997 : Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Roumanie, Slovénie, Croatie, Monténégro, Albanie, Macédoine du Nord et Bulgarie.
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L’interdiction des missiles de portée intermédiaire en Europe, rétablissant ainsi le traité sur les forces nucléaires (INF) signé en 1987 par les présidents Reagan et Gorbatchev et abandonné en 2019 par l'administration Trump.
Le vice-ministre des affaires étrangères Sergei Ryabkov s’est montré très clair : « Nous avons besoin de garanties blindées, imperméables, à l'épreuve des balles, juridiquement contraignantes. Pas des assurances. Pas des sauvegardes. Des garanties ».
LES RÉPONSES DES ETATS-UNIS ET DE L’OTAN
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Les États-Unis font valoir que tous les pays ont le droit de choisir leurs propres alliances et que l'OTAN a depuis longtemps une "politique de la porte ouverte" pour les adhésions potentielles. Un engagement juridiquement contraignant de ne pas étendre l'alliance n'est pas envisageable.
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L’engagement à ne pas s'étendre à l'Est a été rejetée. L'OTAN a déclaré que ce sont précisément les actions de la Russie qui ont conduit les forces de l'OTAN à être déployées dans les nouveaux États membres.
LA NÉGOCIATION
Les deux positions semblent à première vue irréconciliables. Il existe néanmoins des zones de compromis.
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L'OTAN considère l'exigence de la Russie d'interdire les missiles à portée intermédiaire comme négociable.
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Au cours d'une conférence de presse, M. Biden a déclaré que les États-Unis "pourraient trouver un arrangement" avec la Russie pour que l'OTAN n'envoie pas d'armes stratégiques en Ukraine.
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Lors de cette même conférence de presse, il a réaffirmé qu'il était "peu probable" que Kiev rejoigne l'alliance de sécurité occidentale "à court terme".
S’il y a peu de chances que les demandes de la Russie soient acceptées, Poutine peut décider que des garanties informelles seront suffisantes pour poursuivre les pourparlers et préférables à une action militaire coûteuse contre et à des sanctions sévères.
LES SANCTIONS
Outre le coût exorbitant d’une action militaire, la Russie devra faire face à des sanctions. L’administration américaine est réputée travailler sur les suivantes :
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Le retrait de la Russie de l'intermédiaire SWIFT des transactions financières entre les banques,
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Le blocage de l'accès des banques russes au dollar américain pour les opérations de compensation,
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Des sanctions ciblées sur les entreprises énergétiques russes,
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Des restrictions sur l'accès à la technologie et aux produits de consommation américains, y compris les puces et les téléphones.
Il nous semble que les Etats-Unis ne déploieront ces mesures dans leur ensemble que si la Russie venait à occuper de grandes parties de l'Ukraine. A l’opposé, une expansion modérée dans les territoires contrôlés par les séparatistes pro-russes ne devrait pas déclencher des réponses aussi radicales que les deux premières. Lors d'une conférence de presse tenue le 19 janvier, M. Biden a suggéré qu'une "incursion mineure" de Moscou pourrait amener les pays occidentaux "à se battre sur ce qu'il faut faire et ne pas faire". Ceci confirme pour nous l’existence d'une zone grise concernant le seuil et la proportionnalité des réponses américaines et européennes.
De son côté l’Europe, déjà affectée par l’épidémie et dépendante du gaz russe, sera réticente à pénaliser son économie sur la base d’une invasion mineure dans le Donbass.
QU’ATTENDRE ?
A ce stade, une invasion du territoire Ukrainien à grande échelle nous semble improbable. Les coûts et les conséquences d’une telle opération sont dissuasifs. En revanche, nous pourrions voir les forces russes entrer officiellement dans le Donbass. Un renforcement de la présence militaire russe en Transnistrie est également à considérer. L’accumulation massive de troupes russes autour de l’Ukraine empêchera alors le pays de riposter.
L'Allemagne et la France seront probablement réticentes à adopter des sanctions très punitives. La situation ressemblera alors largement à celle précédent les accords de Minsk de 2015. L’OTAN devra toutefois réagir pour ne pas saper sa crédibilité vis à vis de Kiev et dissuader Moscou d’aller plus loin.
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