CAC 40 | Perf Jour | Perf Ytd |
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7380.74 | +0.92% | -2.15% |
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Auris Gravity US Equity Fund | 32.90% |
Jupiter Merian Global Equity Absolute Return | 8.82% |
Pictet TR - Atlas | 8.61% |
AXA WF Euro Credit Total Return | 8.53% |
Cigogne UCITS Credit opportunities | 5.90% |
Exane Pleiade | 5.84% |
Sanso MultiStratégies | 5.43% |
Candriam Bonds Credit Alpha | 4.64% |
DNCA Invest Alpha Bonds | 3.47% |
Fidelity Absolute Return Global Equity Fund | 3.42% |
Syquant Capital - Helium Selection | 3.35% |
Candriam Absolute Return Equity Market Neutral | 2.81% |
H2O Adagio | 0.67% |
M&G (Lux) Episode Macro Fund | -1.67% |
Vivienne Bréhat | -9.56% |
Cette société gère plus de 200 milliards € sur l'obligataire, et pourtant…
Morgan Stanley IM profitait de la venue de certains de ses gérants à Paris pour mettre en lumière cette expertise.
H24 vous résume leur point de vue.
Pour commencer, Eric Stein, Chief Investment Officer de l’expertise Fixed Income est revenu sur la thématique du moment : l’inflation. Certes, elle baisse mais reste très élevée par rapport à la moyenne historique. Cependant, beaucoup d’éléments se retournent dans le bon sens : les matières premières sont revenues en dessous du niveau pré guerre d’Ukraine, la chaîne logistique mondiale se normalise et on commence à voir de plus en plus de licenciements aux US, le marché de l’emploi se détend.
Les marchés prévoient en conséquence un pic de la politique monétaire dans les pays développés avec notamment des taux directeurs qui reviendraient de 5% en 2023 à 3% en 2024 aux US.
Le gérant insiste également sur les opportunités dans les marchés émergents obligataires. 2022 a été une très mauvaise année sur les marchés émergents. Les flux ont tous été dans la même direction : la sortie. Il est toujours intéressant d’investir après une telle période. Les niveaux de valorisation sont proches de niveaux de crise. Par ailleurs, la politique monétaire est mieux orientée que dans les pays développés. Mais la principale raison pour laquelle Morgan Stanley est positif sur la thématique réside dans les taux réels. Ils sont largement positifs dans les émergents alors que c’est l’inverse dans les pays développés. Pour cette raison, Morgan Stanley préfère les obligations en devises locales plutôt que les obligations en devises dures.
Richard Ford, gérant obligataire de MSIF Global Fixed Income Opportunities et co-directeur de la gestion obligataire internationale, est ensuite revenu sur l’environnement actuel et plus particulièrement sur les obligations d’entreprises.
Selon le gérant, les points positifs s’accumulent :
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L’Ukraine est passée d’un évènement systémique à une « dispute régionale ».
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La réouverture de la Chine est bien là.
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Nous sommes passés de craintes de forte récession à une légère croissance aux US et en Europe.
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Les valorisations obligataires sont bien plus raisonnables qu’il y a un ou 2 ans.
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Nous sommes proches du pic monétaire et la duration redevient un élément de couverture pour les actifs risqués.
ATTENTION, tempère Richard Ford, les choses s’améliorent mais elles sont loin optimales :
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L’inflation est toujours élevée.
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La croissance sera sûrement positive mais anémique.
Sur le crédit plus précisément, les fondamentaux sont bons. Les entreprises ont profité des taux très bas pour faire le plein de liquidités ce qui leur offre de la flexibilité. Richard Ford se risque à penser que les taux de défaut ne devraient pas monter significativement. Côté valorisation, l’Investment Grade par exemple est à sa juste valorisation, ni très attractif, ni cher.
Quid des bancaires ?
Oui, les bancaires sont risquée et ce plus qu’avant notamment. En effet, la digitalisation permet désormais de transférer très facilement et très rapidement l’argent d’une banque à une autre rendant les « bank run » plus faciles. Toutefois, les autorités ont montré qu’elles agissaient très rapidement.
Sur le High Yield, Jeffrey Mueller, gérant et responsable de la gestion High Yield, constate que la situation est relativement saine sur les fondamentaux avec un levier financier qui décroît significativement et une capacité à payer les intérêts au plus haut historique. Par ailleurs, la qualité du gisement (notation moyenne) s’est grandement améliorée (plus de BB et moins de B et CCC). Enfin, les taux de défaut sont toujours bas. Ils vont sûrement monter mais on est encore très loin de niveau de crise.
La question est maintenant de savoir s’il y a de la valeur dans ce marché ?
Les spreads sont élevés selon le gérant que ce soit comparé à la moyenne 10 ans ou 20 ans. Et nous parlons ici de spread mais le constat est encore plus positif si nous parlons de taux (spread + taux sans risque). La réponse du gérant est donc claire : oui il y a de la valeur sur le marché du High Yield.
Pour conclure, le gérant souligne que le marché pourrait être encore volatil mais que sur la durée et avec de tels points d’entrée, l’investisseur aura un rendement intéressant.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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