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🥖 Inflation : La hausse des matières premières ne semble pas prête de s’arrêter...
Ce qu’il faut retenir
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Pour Bastien Drut, le pétrole russe est devenu un “actif toxique”, conduisant à une sur-demande pour les autres producteurs. Idem pour le Gaz.
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Le prix des denrées alimentaires augmente rapidement.
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Le conflit risque de maintenir le prix des matières premières à un niveau élevé et pendant longtemps.
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Selon Arnaud Du Plessis, le marché se tourne alors vers des valeurs plus cycliques qui résisteraient mieux à l’inflation, à savoir l’énergie et les matériaux.
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Pour Christophe Dehondt, il faudra alors attendre 2023 pour voir la hausse des prix marquer véritablement le pas.

Entre poussées inflationnistes et conflit russo-ukrainien, les prix des matières premières connaissent une envolée significative en ce début d’année.
Offensive russe et conséquences macroéconomiques
Si le Kremlin fait face à une vague de sanctions de la part des occidentaux, le secteur énergétique a été relativement épargné par les Européens, victimes de leur dépendance aux hydrocarbures. Pour Bastien Drut, cela n’a tout de même pas empêché le pétrole russe de devenir un “actif toxique” aux yeux de certains. De fait, une grande partie des transporteurs ne veulent plus prendre le risque d’acheminer du pétrole russe (inquiets de ne pas pouvoir débarquer leur marchandise), tandis que certaines banques européennes refusent désormais de financer les raffineries. Cette mise au ban du pétrole de l’Oural a conduit à une sur-demande pour les autres producteurs, entraînant logiquement des pressions à la hausse sur les prix. Même son de cloche pour le gaz, alors que l’Europe tire 40% de ses importations de Russie.
Entre barrières à l’importation côté occidentaux, et à l’exportation côté russe, le prix des denrées alimentaires augmente rapidement à une période où ces derniers étaient déjà à leurs plus hauts historiques. Et cette tendance ne semble pas prête de s’arrêter : les prix des engrais côtoient également leurs plus hauts historiques, et impacteront à la hausse “les prix alimentaires de demain”.
Du côté des banques centrales, face à la flambée des matières premières et son impact sur la croissance, la BCE a décidé de maintenir son cap de normalisation, en s’appuyant sur un taux de chômage au plus bas depuis près de 30 ans. La Réserve Fédérale, quant à elle, n’a pas non plus tremblé et a bien remonté ses taux directeurs, même si la cadence sera un élément crucial pour ne pas rajouter de la volatilité à des marchés déjà nerveux.
La hausse des matières premières ne semble pas prête de s’arrêter
Pour Arnaud Du Plessis, « la poussée inflationniste ne trouve pas son foyer dans la guerre, (...) qui n’aura été qu’un facteur d’accélération ». De manière plus structurelle, la raréfaction de certains matériaux s’accentue, tandis que la consommation des matières premières croît avec l’augmentation de la population et l’apparition de nouveaux besoins.
Les belligérants sont des producteurs majeurs de fer, palladium, et même d’uranium. Ainsi, le conflit risque de maintenir le prix des matières premières à un niveau élevé et pendant longtemps, selon le gérant.
Dès lors, quid de la réaction des banquiers centraux et de hausse des taux ?
Dans un contexte inflationniste et normalisateur, selon Arnaud Du Plessis, il y a un balancier qui s’observe entre les secteurs défensifs dits à duration longue, vers des valeurs plus cycliques qui résisteraient mieux à l’inflation, à savoir l’énergie et les matériaux.
Entre la hausse du pétrole et celle des matières premières, les anticipations d'inflation ont également progressé depuis le début de l’année, et des discours plus agressifs des banques centrales sont désormais attendus. Pour Christophe Dehondt, ces anticipations restent une bonne nouvelle, car elles démontrent qu’elles ont été intégrées par les marchés, et ne devraient donc pas causer de chocs significatifs.
D’après le gérant, l’inflation devrait progresser ces prochains mois en raison de la flambée des matières premières, mais également du retard au calendrier des banques centrales, qui devront également intégrer les surcoûts liés à la transition énergétique. Il faudra alors attendre 2023 pour voir la hausse des prix marquer véritablement le pas.
Article rédigé par H24 Finance. Tous droits réservés.
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